Le premier vice-président demande de mettre de côté les discussions « stériles » sur le mandat et insiste sur le fait que l’objectif est « d’éradiquer la précarité »
Débat à huis clos, mais avec des querelles. Près de deux semaines après le déclenchement de la pire crise interne que l’Exécutif ait subie cette législature, la deuxième vice-présidente, Yolanda Daz, a estimé que la discussion entre le PSOE et United Podemos sur la réforme du travail était « réglée » après la rencontre des deux formations. ce mardi pour unifier les positions.
« Sans aucun doute. Le débat est clos », a assuré Daz dans les couloirs du Congrès, peu avant d’entamer le débat sur les budgets généraux de l’État.
Mais le secteur socialiste de l’Exécutif continue d’éviter d’utiliser le terme « abrogation », qui est celui qui a été entériné dans le nouvel accord issu de la réunion de ce mardi – où l’action est également définie comme une « révision des déséquilibres » – et celui qui apparaît l’accord de gouvernement, auquel se réfère la déclaration émise.
La première vice-présidente et ministre des Affaires économiques, Nadia Calvio, a parlé ce mercredi de « corriger » certains « aspects » de la réforme du travail du Parti populaire de 2012, dans la lignée des déclarations faites par le président, Pedro Sánchez, ces derniers jours, dans lequel vous acceptez de mettre fin à « certaines choses » de la norme populaire, loin de l’intention d’abroger la réforme du travail, comme il l’a promis il y a quelques semaines dans le Congrès fédéral des socialistes.
Et comme le demande également le membre minoritaire du gouvernement. Unis On peut s’accrocher à l’accord qui a permis la formation d’un Exécutif fin 2019, dans lequel il est clairement précisé que les deux parties s’engagent à « abroger » la réforme du travail promue par Mariano Rajoy.
Pourtant, aux yeux de Calvio, il est exprimé « clairement » et depuis « longtemps » quel est l’objectif du gouvernement de coalition : mener une contre-réforme qui permette « d’éradiquer la précarité » sur le marché du travail.
Tout le reste, a déclaré le ministre des Affaires économiques, s’inscrit dans une discussion « stérile » à la recherche de « slogans ». Les Espagnols « méritent plus », Calvio a tranché sur la polémique sur la manière de définir l’action que l’Exécutif est en train de concevoir.
Table de dialogue social
Il y a sept mois, Daz déclarait en parallèle, que le gouvernement travaille avec les agents sociaux sur la base de ce qui a été convenu fin 2019, qui, d’ailleurs, s’est « traduit » dans le Composant 23 envoyé à Bruxelles. Désormais, a-t-il insisté, il est temps de « laisser travailler » à la table du dialogue social et de faire en sorte que la réforme touche deux problèmes « fondamentaux » de notre marché du travail : la temporalité et la précarité.
Aux yeux de United We Can, il n’y a aucune possibilité que l’accord ne soit pas exécuté tel qu’il a été signé entre les deux partenaires. Cela a été détaillé par le porte-parole adjoint du parti à la Chambre basse, Canapé Castan, après avoir applaudi le rôle de Yolanda Daz pendant ces jours de décalages après lesquels, enfin, le violets ils ont réussi à faire perdurer le concept d’« abrogation » complète de la loi sur le Parti populaire : « Nous ne voyons pas de scénario où l’accord de gouvernement ne sera pas respecté.
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